En proposant un tarif unique pour la  vente de tout type de biens immobiliers, Beemmo révolutionne le marché  de l’immobilier traditionnel. Orientée technologie, la start-up ne  néglige évidemment pas la dimension humaine.

20 000 euros d’économies, en moyenne, par transaction

Le  marché de l’immobilier était régi par deux possibilités : faire appel à  une agence immobilière pour un service coûteux et opaque, ou vendre  entre particuliers, ce qui s’avère complexe et chronophage avec un taux  de réussite faible (seulement 30% selon les statistiques des notaires).  Sauf que, depuis 2018, une troisième possibilité a vu le jour. Beemmo a  ainsi été créée avec la volonté de proposer une alternative innovante  aux clients, en alliant la technologie à l’humain.

Le  concept de cette agence immobilière en ligne est simple : proposer tous  les services nécessaires à la vente ou à l’achat d’un bien, pour un  forfait fixe de 4 990 euros au succès. Avec la disparition des  commissions au pourcentage, les acheteurs comme les vendeurs peuvent  réaliser des économies non-négligeables.

En  effet, le forfait pour faire appel à un professionnel ne varie jamais,  quelle que soit la valeur du bien. Ainsi, si une agence traditionnelle  prend une commission de 5 %, pour un bien à 800 000 euros, le vendeur  économisera 35 000 euros en passant par Beemmo. Plus le prix de vente  augmente, plus les économies suivent le mouvement.

« En moyenne, nos clients économisent environ 20 000 euros sur une transaction », analyse Enis Sliti, CEO de Beemmo.

Un concept qui satisfait le vendeur comme l’acheteur

En plus  de ce gain financier, les vendeurs qui font appel à la start-up  française peuvent profiter d’une expertise immobilière et technologique.  Son algorithme qui permet d’estimer la valeur des biens est complété  par l’analyse, sur le terrain, d’un agent immobilier. « Les  transactions immobilières nécessitent une bonne dose de relation  humaine. La technologie contribue à être plus efficace, mais l’humain  est plus que nécessaire »,  ajoute Enis Sliti. Ainsi, à la suite d’une visite virtuelle, l’agent  Beemmo accompagne lui-même ses clients sur les lieux du bien. Comme un  agent immobilier traditionnel, il négocie les offres d’achat et s’occupe  de toute la partie administrative, jusqu’à la signature finale chez le  notaire.

Mais  l’acheteur aussi a tout intérêt à faire appel à la start-up pour trouver  le logement de ses rêves. Au même titre que le vendeur, il bénéficie de  la transparence de l’agence. Il peut aussi être mis en relation, en  avant-première, avec des biens qui seraient susceptibles de  l’intéresser.

Une implantation en physique, car l’humain passe avant tout

Pour  satisfaire ses clients, Beemmo ne s’engage pas uniquement sur le plan  financier. En effet, chaque vendeur dispose d’un interlocuteur unique,  qui gère un dossier dans son ensemble. De plus, l’agence reste ouverte  le week-end et jusqu’à 21h en semaine. « Un service privilégié comprend la transparence, l’équité et la disponibilité », note Enis Sliti, qui a pour objectif de « bouleverser les codes de la profession ».

Beemmo  bouleverse également ses propres codes. La start-up, jusqu’alors 100 %  digitale, vient de se doter de sa première agence physique. Située à  Antibes, elle a pour ambition de couvrir toute la Côte d’Azur. Le  deuxième secteur sur lequel intervient l’agence est Paris et sa petite  couronne (92, 93 et 94). Ainsi, une deuxième agence Beemmo va voir le  jour, au début de l’année 2021, dans le XVe arrondissement parisien.  Pour Enis Sliti, « ce  déploiement physique vise à s’adresser à une clientèle qui a moins accès  à internet. Il rassure les internautes et permet de gagner en  légitimité ». Mais la  start-up à l’abeille ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle  continue ainsi de battre des ailes pour butiner dans d’autres villes de  France. Cette année, des agents viendront ajouter Bordeaux et Lyon aux  secteurs d’activité de Beemmo. Les autres grandes agglomérations  françaises devraient suivre. Elles n’attendent que ça.

Article paru le 21 septembre 2020 dans Forbes